L’histoire de Booké et Platypus sont de ces histoires qui commencent par ce genre de petite phrase lancée au hasard d’un café en terrasse « hey, au fait, tu ne connaitrais pas quelqu’un capable de nous aider pour notre nouveau site internet ? ». Vous savez ces collaborations, un peu inattendues, souvent pleines de promesses, qui viennent d’ami d’amis, en fouillant un peu dans notre mémoire et dans notre réseau et qui finissent par devenir une jolie histoire à raconter.
Lorsque Guy et son associé, se sont retrouvés, il y a un plus d’un an, face à plusieurs problématiques techniques (CRM, plateforme de réservation, gestion de la data client, archivage) et qu’ils ont décidé de se lancer dans la création d’un outil pouvant faciliter l’expérience client mais aussi permettant une conversion la plus automatisée possible, le choix d’un prestataire pour les accompagner dans cet énorme défi a été un vrai parcours du combattant.
Après une expérience peu concluante avec une première agence et un premier outil laissé en chantier (qui a forcément porté avec lui son lot de désillusions), son associé se souvient « d’une connaissance de lycée, qui a une agence de communication et qui développe des sites internet en Martinique… ». Pourquoi pas.
L’idée était lancée.
Le premier rendez-vous de travail entre Gérald, fondateur de l’agence Platypus, qui en effet développe des stratégies et outils numériques et ce qui était encore à l’époque Mon Portrait Pro (avant de devenir Booké)… fut chaotique ! Pourquoi ? Et bien, comme toute entreprise qui souhaite casser les codes et réinventer les usages, les parcours utilisateurs et redynamiser un marché, il y avait beaucoup, mais alors beaucouuuup d’informations à ingérer et à comprendre.
Premier parti pris de Gérald, quitte à bousculer les deux fondateurs : dire STOP.
« Attendez, je sais que cette boîte est votre bébé, que vous avez mille projets à la minute tant le marché est bourré d’opportunités, mais là il y a trop d’objectifs simultanés, une vision encore trop plurielle, j’ai besoin de comprendre quel est votre cap et votre business goal à court et moyen terme ».
Il ne le savait pas, mais Gérald venait de marquer un point énorme.
Certes, il les avait un peu bousculés, mais il avait joué son rôle en tant qu’agence qui rejoint l’aventure : il leur avait donné un avis extérieur et avait rempli sa mission de conseil, à la base de toute collaboration client / prestataire.
En réalité cela a beaucoup rassuré Guy car ils se sont projetés avec Gérald, qui était prêt à faire ce travail de déconstruction et de compréhension vis-à-vis de leur projet. C’est comme ça qu’ils ont, dans un tout premier temps, défini une vision claire ainsi que des objectifs précis.
Le travail était lancé.
Deuxième parti pris de Gérald : dire NON.
Non, ce n’est pas possible de tout faire en même temps, il va falloir y aller étape par étape, quitte à laisser des choses de côté. Son approche, pour aider à la prise de décision et à prioriser ? leur poser une question simple.
« Qu’est-ce qui, aujourd’hui, vous rapporte le plus d’argent ?
Là, il venait de finir de convaincre Guy, pour qui la dimension business est le nerf de la guerre. Au-delà de leur parler comme un prestataire, il leur avait parlé comme, lui aussi, un chef d’entreprise.
Ils ont donc décidé d’avancer step by step, en concentrant leur travail uniquement autour des offres les plus rentables afin de pouvoir ensuite réinvestir les profits sur les objectifs secondaires. La méthode : défaire tous les nœuds techniques, UX, business, régler les problèmes les uns après les autres, puis avancer. Ça prend plus de temps, certes, mais ça permet également de trouver des solutions plus durables.
Les choses se sont donc mises en place de cette façon.
Guy, totalement convaincu de cette approche business qui lui ressemble, s’est emparé du projet et est devenu l’interlocuteur unique de l’agence (également un souhait de Gérald, pour plus d’efficacité). Il a pu expliquer à l’agence les problématiques concrètes du business-model de la boîte, ses attentes en termes d’expérience client, ses besoins concrets vis à vis de l’outil (quelles fonctions techniques la future plateforme devra remplir) et c’est ainsi qu’il a été de la stratégie suivante.
Partir de la plateforme et de la structure existante (puisque ce travail avait été fait par une agence précédente) mais en retravaillant entièrement la DA, le parcours utilisateur, les fonctionnalités ainsi que le système d’archivage qui n’étaient pas du tout adaptés au e-commerce et aux contraintes de la boîte (fichiers graphiques lourds etc.)
Dans notre prochain article nous aborderons L’enjeu de l’identité, comment et pourquoi Mon Portrait Pro est devenu Booké !
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